Autisme / lait de chamelle

L’autisme et le lait de chamelle

La science depuis quelques années commence à nous éclairer sur le sujet et les découvertes sont fascinantes.

La science depuis quelques années commence à nous éclairer sur le sujet et les découvertes sont fascinantes.

Le lait de chamelle tout d’abord est considéré comme un super-aliment et est étudié depuis plus de trente ans. C’est un lait hautement nutritif et riche en vitamines, minéraux, antioxydants, protéines, insuline stabilisatrice du sucre dans le sang et anticorps.

Il possède de nombreuses propriétés qui peuvent aider à résoudre certains des problèmes gastro-intestinaux les plus fréquents et les plus importants, ainsi qu’une dérégulation immunitaire à laquelle beaucoup de gens font face. Une découverte récente tout à fait surprenante tient aux effets du lait de chameau dans la cure de l’autisme, et de nombreuses utilisations sont en cours en particulier en Australie pour développer ces méthodes.

source: ajib.fr

Autisme et lait de chamelle, une piste surprenante

Des parents d’enfants autistes ont observé que le lait de chamelle était bénéfique pour améliorer le comportement de leurs enfants. De là, est partie l’idée de comprendre quel pouvait être le mécanisme favorable. Des chercheurs israéliens ont rappelé que l’autisme était probablement une maladie auto-immune, touchant la synthèse d’une enzyme intestinale responsable de la formation d’acides aminés à partir de protéines du lait. En l’absence de cette enzyme intestinale, la protéolyse des caséines (en particulier la beta-caséine) et de la beta-lactaglobuline conduit à la synthèse d’une molécule appelée casomorphine, un puissant opioïde. Or cette molécule peut causer des dégâts cérébraux et provoquer des troubles du comportement. Des expérimentations animales ont montré que les casomorphines peuvent provoquer des symptômes similaires à l’autisme chez l’enfant.

Les chercheurs travaillant su ce sujet déconseillent donc aux enfants autistes de boire du lait. Mais quid du lait de chamelle ? En effet, contrairement à la vache, le lait de chamelle ne contient ni beta-caséine, ni beta-lactaglobuline. En conséquence de quoi, les buveurs de lait de chamelle sont relativement protégés. De plus, le lait de chamelle contient des immunoglobulines dont on sait par ailleurs qu’ils ont une structure unique dans le monde animal. Or ces immunoglobulines dépourvus de chaînes légères (voir dans ce site l’article «Les chameaux donnent leurs anticorps à la science, Une découverte fortuite, pour le bonheur de la médecine et des start-up »), indispensables pour maintenir le système immunitaire et contribuer au développement cérébral, passent aisément la barrière intestinale chez les buveurs de lait de chamelle, interagissent efficacement dans les tissus avec les récepteurs actifs, expliquant leur effet positif sur les maladies auto-immunes.

Les observations réalisées sur des enfants autistes ont montré en effet quelques effets positifs. Les auteurs de ces travaux de recherche pensent qu’en buvant dès le plus jeune âge du lait de chamelle, les enfants autistes peuvent limiter les lésions cérébrales dues à la maladie. Pour autant, personne de parle de guérison, ni de « remède » universel valable pour tous les cas. Mais il y a là une piste à creuser qui se rajoute du reste à l’utilisation de l’animal lui-même comme intermédiaire entre l’enfant autiste et sa maladie générant une sorte de « camelothérapie » qu’essaie de mettre en œuvre des éducateurs dans le centre de la France. Pour autant, il ne faudrait pas sombrer dans une croyance excessive en toutes les vertus du lait de chamelle. Toutefois, notons que le lait de chamelle ne cesse de nous surprendre…

source: cirad.fr

Avancées 2016 dans l’autisme infantile : précocité, précision,pluridisciplinarité

Médecine & enfance

Si l’on devait retenir trois mots clés de ce dossier ce serait ceux de précocité, précision et pluridisciplinarité.

Précocité : Les médecins voient actuellement des enfants avec suspicion d’autisme au plus tôt entre deux ans et demi et trois ans et demi. Il faudrait les voir entre un an et demi et deux ans. Cela changerait le pronostic, éviterait les surhandicaps, l’enfermement de l’enfant dans sa solitude et ses stéréotypies. Bien que la preuve scientifique absolue ne puisse être faite, tous les spécialistes s’accordent sur ce point. Ce n’est pas une chose simple, puisque nous n’y sommes pas parvenus à ce jour, mais les mentalités sont en train de changer et il n’est plus de mise d’attendre l’âge de trois ans pour adresser un enfant.

Précision : Il faudrait que cessent les absences de diagnostic ou des flous préjudiciables et que nous allions vers des diagnostics non seulement posés avec des outils validés mais comportant aussi toutes les dimensions des déficits et déviances autistiques ainsi que celles des compétences préservées, cela afin d’agir de manière plus ciblée sur les domaines pathologiques. Par exemple,savoir qu’on est face à un enfant ayant un trouble du spectre autistique (TSA) qui n’a aucun langage, présente des problèmes psychomoteurs et auditifs et est déficitaire sur le plan psychométrique n’est pas la même chose que d’être face à un enfant autiste de bon niveau au langage simplement en retard, et ces cas différents tous deux de celui d’un enfant qui a des troubles des interactions sociales isolées mais dont le renfermement évoque l’autisme. On ne fait pas des bilans pour faire des bilans ou remplir des statistiques, mais pour confirmer ou non des impressions cliniques (parfois trompeuses) et organiser le suivi des enfants : le temps du menu unique est révolu, s’ouvre maintenant celui des traitements « à la carte ».

Pluridisciplinarité : Elle doit être :sémiologique observation de l’enfant sous divers angles par divers spécialistes (médecin, psychologue, orthophoniste, psychomotricien, ergothérapeute) ;médicale : des examens en ORL, en ophtalmologie et en neuropédiatre devraient être systématiques

Thérapeutique : traiter ce qui ne va pas en tenant compte de l’unité de l’enfant, qu’on ne peut découper en ses fonctions, c’est là que la dimension éthique doit guider nos avis. Et les traitements qui paraissent non scientifiques (comme le lait de chamelle, la nage avec les dauphins, les régimes sans gluten ni caséine, etc.) ne doivent pas être critiqués s’ils ne nuisent pas, car c’est un cheminement parental pour tenir face au désespoir, et dans certains cas ils améliorent l’enfant, sans que l’on comprenne pourquoi. Mais doit-on tout comprendre dans un mystère ?

Pédagogique : certains enfants nous surprennent, car, au sein d’un tableau qui semble être une altération cognitive, ils manifestent des pics de compétences que nous devons repérer et utiliser pour qu’ils apprennent, de manière non orthodoxe. L’école en France promeut l’autonomie, mais,comme du temps d’Alfred Binet, elle impose le régime unique. C’est exactement le contraire qui est souhaitable chez l’enfant autiste. Faut-il créer des classes spéciales ou des intégrations spécifiques ? C’est plus un problème politico-économique que médical. M. Boubli

Source: edimark.fr

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